dimanche 21 avril 2013

La première caravane d'Arcueil, 1879

"Rien n'est meilleur pour le jeune homme que de voyager ainsi ; il fuit les amusements frivoles et énervants des grandes villes ; il fortifie son corps, enrichit son intelligence, élève son âme au milieu des émotions fortes et salutaires que fait naître la vue des montagnes."



La guerre de 1870 a eu un effet inattendu sur l'alpinisme. Le choc de la défaite a amené une part de la bourgeoisie éclairée à engager un effort de redressement national. Après la fête impériale, il fallait retrouver le goût de l'effort, de la discipline, le tout sur fond de patriotisme exacerbé. C'est, entre autres, ce programme que se sont donné les fondateurs du Club Alpin Français en 1874. Un effort particulier devait être fait en direction de la jeunesse. Une éducation trop tournée vers les choses de l'intellect au détriments des soins du corps a souvent été considéré comme une des causes d'une jeunesses moins vigoureuse que les jeunesses allemandes ou anglaises. C'est ainsi que le Club Alpin Français a lancé les caravanes scolaires. Ce sont des excursions organisées pour la jeunesse afin de faire découvrir la nature aux jeunes gens (les jeunes filles semblent exclues) et endurcir leur corps et leur esprit au contact de la montagne ou, tout simplement, des contraintes inhérentes aux voyages.

C'est ainsi que 11 élèves, encadrés par 2 pères dominicains de l'école Albert-le-Grand d'Arcueil, dans la banlieue parisienne, ont formé une caravane scolaire partie le 9 août 1878 d'Arceuil pour un périple d'un mois qui les a conduits en Dauphiné (Coublevie, Voiron, abbaye de Chalais, la Grande-Chartreuse, Grenoble et Uriage, avec une ascension de la Croix de Belledonne), puis en Savoie (Aix-les-Bains, Saint-Gervais, Chamonix) et enfin en Italie (Lac Majeur, Milan, Pavie, Bologne, Florence, Pise, Livourne).Comme on le voit, la majeure partie du voyage s'apparente plus à un voyage touristique qu'à une expédition d'alpinisme à proprement dite. Seule l'ascension de la Croix de Belledonne peut véritablement être considérée comme une randonnée alpestre. Toute la partie du trajet en Italie est même plutôt un voyage culturel.

Au retour, deux élèves, Eugène Ebel, âgé de 18 ans, et Georges Muleur, 20 ans, entreprennent de faire le récit de ce périple sous la forme d'un journal de voyage, assez conventionnel, écrit dans un style léger et alerte, souvent humoristique. Ils ont surtout pour but de faire naître des vocations chez d'autres jeunes. Il est publié en 1879 à la librairie Lecoffre :
La première caravane d'Arcueil. Récit du voyage de la Caravane scolaire de l'Ecole Albert-le-Grand pendant les vacances de l'année 1878.
Paris et Lyon, Librairie Victor Lecoffre, 1879


Un autre élève Léon Schiler a eu pour tâche d'illustrer l'ouvrage par ses dessins. Ils ont ensuite été gravés et ont été soit inclus dans le texte, soit présentés sous forme de planches en pleine page. Le style s'apparente au mode humoristique à la Töpffer ou, pour utiliser une référence dauphinoise, au style d'Emile Guigues. Cette vignette illustre  le style :


Il a représenté les membres de la caravane, dont les deux auteurs de l'ouvrage :

Pour le Dauphiné, le "clou" du récit est l'ascension de la Croix de Belledonne. La montagne est souvent représentée. On voit bien entendu le massif au deuxième plan de cette vue de Grenoble.


On retrouve Belledonne sur le frontispice reproduit en tête du message, puis dans une vignette dans le texte.



Enfin, une gravure représente la vue depuis la Croix de Belledonne le jour de l'asension par la caravane le 18 août 1878. La planche est gravée d'après une photographie du capitaine Allotte de la Fuye, un alpiniste qui a fait de Belledonne son terrain d'exploration. Le hasard a fait qu'ils se sont rencontrés lors de cette ascension. Au deuxième plan, le panorama représente le massif des Ecrins, avec la Meiije à l'extrême gauche, jusqu'à la Muzelle à droite.


 Détail avec la Meije, le Râteau et le glacier du Mont-de-Lans

Pour finir, l'école dominicaine Albert-le-Grand d'Arcueil a eu une longue tradition pédagogique où les études intellectuelles devaient s'allier à la pratique de l'exercice physique. Cela explique qu'elle ait été une des premières à organiser une caravane scolaire telle que préconisée par le Club Alpin Français. Cette tradition s'est concrétisée en particulier par le père Didon, proviseur et prieur à Arcueil en 1890, qui a été à l'origine du renouveau de l'esprit olympique. Sur le père Didon, voir la notice Wikipédia : cliquez-ici.
Sur le site de la ville d'Arcueil, une longue notice est consacrée à cette école : cliquez-ici.
L'école est représentée sur cette vignette en tête du premier chapitre :


Comme toujours, rendez-vous sur le site Bibliothèque Dauphinoise pour une page plus développée : cliquez-ici.


dimanche 31 mars 2013

Nos Alpins, par Eugène Tézier, 1898

Dans l'atmosphère militariste et patriotique de la fin du XIXe siècle, l'illustration de montagne ne pouvait pas être absente du mouvement. Pour les Alpes, la figure emblématique est le chasseur alpin, le militaire qui combine l'amour de la montagne avec l'amour de la patrie. De nombreux livres lui sont consacrés (le plus célèbre est Au pays des Alpins, d'Henry Duhamel). En 1898, un illustrateur très actif dans le petit monde des alpinistes et touristes dauphinois, Eugène Tézier, leur consacre un album entier, illustré de ses dessins, que viennent agrémenter quelques courts textes d'Henri Second (un littérateur local), au ton généralement humoristique, même si la tonalité générale reste militaire et patriotique. Ce sont les libraires Félix Perrin et H. Falque, de la Librairie Dauphinoise, qui publie ce bel ouvrage, dont les couverture sont illustrées en couleurs :

 


Détail de la page de titre avec une vue de La Meije depuis le Lautaret :


Cette sélection de quelques pages illustre le style général tant des dessins que des textes :









Comme on peut le constater, il affectionnait les dessins en ombre chinoise.

Même l'achevé d'imprimer est illustré :



Pour en savoir plus, voir la page que je lui ai consacrée : cliquez-ici.

Avant d'entamer la description de cet ouvrage, mes connaissances sur Eugène Tézier étaient particulièrement fragmentaires. Elles l'étaient d'autant plus que l'on ne trouve aucune information sur Internet ou dans la documentation qu je possède sur les artistes dauphinois. Pourtant, son nom et ses illustrations apparaissent souvent dans le petit monde des alpinistes et touristes dauphinois de la fin du XIXe. Proche de Paul Guillemin, d'Emile Roux-Parassac, d'Henri Second et du libraire-éditeur grenoblois Félix Perrin, il a illustré nombre de leurs ouvrages ou publications, son activité se concentrant approximativement entre 1895 et 1905.

Je vous laisse découvrir toutes les informations que j'ai rassemblées dans la page que je lui consacre : cliquez-ici. Il me reste à trouver son décès. Né à Grenoble en 1865, on peut se demander s'il n'est pas mort jeune car on perd toute trace de son activité après 1906. 

En complément des illustrations de Nos Alpins, quelques exemples de ses illustrations (et de son style) :

Paul Guillemin


Charles Bertier

dimanche 17 mars 2013

Albert de Rochas d'Aiglun (1837-1914), ses livres, sa bibliothèque.

Un mail récent d'un ami bibliophile m'a inspiré ce week-end pour décrire l'exemplaire personnel d'Albert de Rochas d'Aiglun de son ouvrage : Patois des Alpes cottiennes (Briançonnais et vallées vaudoises) et en particulier du Queyras, publié en collaboration avec Jean-Armand Chabrand en 1877.



Au-delà de l'intérêt purement bibliophilique de posséder ainsi un exemplaire sur papier de Hollande (B.F.K) dans une reliure aux armes, c'est aussi un ouvrage indispensable pour la connaissance du provençal haut-alpin. A l'origine, c'est le souhait de Jean-Armand Chabrand de préserver la connaissance de la variante spécifiquement parlée dans son pays natal, le Queyras. Il a ainsi recensé 3114 mots, qu'il a complété d'une grammaire. Cela en fait le premier ouvrage sur le "patois" des Hautes-Alpes. Albert de Rochas d'Aiglun y a contribué par son Recueil méthodique et étymologique des noms de lieux du Queyras et des contrées contigües, selon un classement méthodique : forme du terrain, nature du terrain, eau, végétaux, animaux, constructions, etc. Il répondait ainsi à un vœu qu'il avait émis lors d'une lecture devant l'Académie delphinale en 1874 : De l'utilité d'unglossaire topographique. Il souhaitait la mise en place d'un glossaire topographique qui donnerait tous les termes désignant des caractéristique de lieux en dialectes locaux. Pour cela, il faut étudier ces dialectes ou patois, alors qu'ils sont en train de disparaître, et rechercher les termes anciens dans les documents d'archives.




Pour en savoir plus sur cet ouvrage, je vous laisse découvrir la page que je lui ai consacrée : cliquez-ici.

Une autre curiosité, c'est que j'ai réussi le rapprochement improbable de deux exemplaires dont les envois se répondent. Dans cet exemplaire, est relié en fin un tiré à part de la notice bibliographique de cet ouvrage par Florian Vallentin, avec un envoi de celui-ci à Albert de Rochas d'Aiglun :


Il se trouve, extraordinaire coïncidence, que je possède aussi l'exemplaire de Florian Vallentin de cet ouvrage avec un envoi d'Albert de Rochas d'Aiglun :



J'ai rangé les deux exemplaires de cet ouvrage qui se répondent, côte à côte dans ma bibliothèque.



Pour finir, quelques mots sur Albert de Rochas d'Aiglun. Ce polytechnicien, issu d'une ancienne famille gapençaise, plus notable que noble, a un moment donné délaissé l'érudition régionale (comme cet ouvrage) ou militaire, pour se consacrer à des études sur les phénomènes para-normaux : spiritisme, magnétisme, hypnose, etc. Aujourd'hui, il est surtout connu internationalement pour ces travaux. A notre connaissance, il n'existe pas d'études modernes sur ses recherches, ni de bibliographie complète de ses ouvrages.

Cette étrange photo, aujourd'hui conservée  à l'American Philosophical Society, le montre entouré d'un halo de force psychique.


Cette photographie plus classique nous le montre en habit militaire, en 1883 :


Il est aussi l'auteur du Livre de demain, dont un exemplaire vient d'être vendu : cliquez-ici.



On voit que c'est une personnalité aux multiples facettes. Pour mieux le connaître : cliquez-ici.
Pour en revenir au début du message, sa bibliothèque, visiblement assez riche, a été dispersée à une date inconnue. Les exemplaires de cette provenance portent diverses marques de possession :




C'est un des exemplaires de cette bibliothèque qui vient aussi de rejoindre celle de cet ami bibliophile.




dimanche 10 mars 2013

Ornithologie du Dauphiné, d'Hippolyte Bouteille, 1843

En 1843, le pharmacien grenoblois Hippolyte Bouteille s'associe à Eugène de Rivoire, marquis de La Batie, "agronome distingué" et à Victor Cassien pour faire paraître en 2 volumes un inventaire de plus de 300 espèces d'oiseaux observables dans l'Isère, la Drôme et les Hautes-Alpes, illustré de 72 planches lithographiques d'après des dessins de Victor Cassien.

C'est l'exemplaire personnel d'Eugène de Rivoire de la Batie qui vient de rejoindre ma bibliothèque.


On distingue son supralibris au chiffre E. de R. L. doré au centre des plats supérieurs. L'ouvrage a ensuite appartenu à la bibliothèque ornithologique de Paul Lebaudy :


C'est un ouvrage relativement courant, très recherché pour ses illustrations : "Une des plus intéressantes parmi les faunes locales est certainement l'Ornithologie du Dauphiné avec des figures dues au crayon tout à la fois si pur et d'une expression si suave du dauphinois Victor Cassien. Délicatement reproduites (lithographies de C. Pégeron) d'après nature et agrémentées souvent d'un paysage quelque peu romantique, elles sont d'un effet très doux, bien que les oiseaux soient de formes très élancées. Les 300 sujets représentent, en 72 planches, un spécimen de chacune des espèces décrites."(Ronsil, L'art français dans le livre d'oiseau. p. 67, n° 361)


Grenoble, Hip. Bouteille, Pharmacien et les principaux libraires de la ville, 1843, in-8°, 2 volumes :
- 416 pp, 37 planches lithographiques hors texte
- 358 pp, 35 planches lithographiques hors texte, un tableau dépliant hors texte in fine.

Cette sélection de 4 planches parmi 72 donne une idée précise de la qualité et de la beauté des lithographies de Victor Cassien :





Voici ce qu'en dit le rédacteur du catalogue de la vente Perrin (n° 114) : "Nous ne craignons pas de donner cet ouvrage comme l'œuvre la plus fine du crayon de V. Cassien. Dans les paysages de l'Album duDauphiné et de l'Album du Vivarais, l'auteur put – chose permise – faire quelques pas à côté du sentier, souvent un peu aride, de la réalité : il put, ici, planter un arbre absent et, là, enlever un bloc de rocher présent, parce que celui ci gatait et que celui-là faisait le tableau, mais dans l'Ornithologie il dut rester simplement et rigoureusement copiste de la Nature et il le fut avec une délicatesse remarquable."

Il existe quelques exemplaires avec les gravures tirées sur chine. L'exemplaire d'Eugène de Rivoire de La Batie en fait partie. Il y a aussi de très rares exemplaires aux gravures rehaussées de couleurs et gommées d'époque.

Les lithographies ci-dessus proviennent d'un deuxième exemplaire que je possède, dans une jolie reliure romantique. Surtout, comme on peut le voir,  c'est un exemplaire dénué de rousseurs.


Deux après la parution  de cet ouvrage, Hippolyte Bouteille en a donné une version courte, essentiellement destinée aux taxidermistes, avec les 72 planches de l'édition originale :
Manuel de l'ornithologiste préparateur, contenant la collection complète des oiseaux du Dauphiné dessinés par V. Cassien.
Grenoble, Chez H. Bouteille, 1845, 36 pp., 72 planches.


Il reproduit les pages introductives du premier volume (Classe des Oiseaux, Anatomie et physiologie et Taxidermie), complétés par l'ensemble des planches de l'ouvrage. Certains exemplaires se présentent sous un cartonnage d'éditeur, orné de motifs romantiques dorés, comme celui que je possède.


Pour aller plus loin, reportez-vous aux notices de l'Ornithologie du Dauphiné (cliquez-ici) et du Manuel de l'ornithologiste préparateur (cliquez-ici).

Pour finir, la description de ces ouvrages ont été l'occasion de faire une recherche sur Eugène de Rivoire, marquis de La Batie. Premier défi, trouver ses dates et lieux de naissance et décès. Adolphe Rochas donne la date du 13 septembre 1785, sans précision de lieu. Sur Internet (Geneanet et autres), on trouve indifféremment Grenoble et Bourgoin comme lieu de naissance. Lors de son premier mariage (Lyon, 12 mai 1824), il est dit être né à Bourgoin le 17 septembre 1789 et lors de son second mariage (Proulieu (Ain), 10 mais 1841), le lieu et la date sont Bourgoin le 23 août 178... et la fin de la date n'est pas lisible sur le registre numérisé ! Pour le décès, on trouve généralement Bourgoin, le 31 janvier 1879. Des recherches dans les registres paroissiaux et l'état civil permettent d'affirmer qu'il est né le 17 septembre 1785 à Grenoble, sur la paroisse Saint-Hugues, et qu'il est décédé aux Eparres (Isère) le 31 janvier 1879, à 93 ans. Il est le père du célèbre auteur de l'Armorial de Dauphiné, Gustave de Ravoire de La Batie. J'aurais ainsi modestement contribué à rétablir quelques vérités !
Pour en savoir plus, cliquez-ici.

samedi 16 février 2013

Oisans : un beau dépliant touristique de 2 mètres de long

M’éloignant un peu de la bibliophilie traditionnelle, mais restant toujours attaché à mon thème de prédilection, j'ai mis récemment la main sur un dépliant touristique de 1896, qui représente le déroulé du paysage depuis la route de Grenoble (Vizille, pour être précis) à Briançon, sur une centaine de kilomètres. L'intérêt est bien évidemment de représenter les montagnes de la région, c'est à dire la bordure nord du massif des Ecrins (ou de l'Oisans).

Il se présente sous forme d'une petite plaquette (22 x 11 cm), illustrée d'un côté par une vue de la Meije depuis la Grave, avec le titre complet : Dépliant alpestre. Excursion en Oisans. Grenoble, Vizille, le Bourg d'Oisans, le Freney, la Grave, le Lautaret, Briançon. Projection sur 100 kilomètres des sommets du massif.


Le verso contient une carte et l'indication de l'imprimeur.



Totalement déplié, il mesure plus de 2 mètres de long (216,5 cm.). Je l'ai totalement scané et j'ai ainsi pu le reconstituer complétement dans tout son déroulé.



Vous pouvez le télécharger en version haute-définition (cliquez-ici, attention 17 Mo).

Ce qui frappe le plus est une certaine naïveté dans le dessin, qui n'enlève rien au charme de l'objet, voire lui en donne un supérieur. Cette représentation de la Meije en est une bonne illustration. La fidélité abosolue n'a pas été recherchée par l'illustrateur.



Parlant d'illustrateur, qui est donc l'auteur de ce panorama ?
Il faut de bons yeux pour distinguer son nom sur la première couverture : "Dessiné par Louis Guerry"



Quelques recherches plus tard (Google, Gallica, BNF, CCFr), le résultat est maigre :

Un dépliant similaire, probablement à la même date : 
Excursion au couvent de la Grande Chartreuse : Grenoble, Voiron, Saint-Laurent, Le Couvent, St-Pierre, le Sappey, Grenoble. Projection sur 200 kilomètres des sommets du massif. Grenoble, J. Baratier, s.d.

Une carte du même massif de la Grande-Chartreuse :
Massif de la Grande-Chartreuse. Carte du touriste. Chemin de fer Voiron St-Béron, 1/100. 000, dessiné par Louis Guerry - Annecy, Grenoble, J. Baratier, [1897], 1 feuille (61 x 39 cm). (source : Gallica)



Visiblement installée à Annecy, il en a donné une carte :
Annecy plan de la ville mis à jour 50 (cinquante) ans après la réunion de la Savoie à la France, Genève, Lith. Sonor, [1910], 1 plan en coul., 1095 x 1073 mm.

Enfin, dans un genre très différent, une affiche sur la Palestine :
P. L. M., Palestine, Bethléem
[S.l.] : [s.n.] , [1898] ([Paris] : [F. Hugo d'Alési]), 1 est. lithogr. en coul. 106 x 75 cm


On en conclut qu'il a été actif de 1896 à 1910. Sinon, pas plus de renseignements, mais il ne faut évidemment pas le confondre avec un autre Louis Guerry (1898-1981), auteur de L’antisémitisme stalinien.

Pour aller plus loin :
Excursion en Oisans, Louis Guerry
Louis Guerry