dimanche 30 novembre 2008

Hors des sentiers battus.

Le bibliophile dauphinois n'a pas été très actif ce week-end. Entre le salon du livre de Saint-Germain en Laye, où je n'ai rien trouvé d'intéressant ( j'excepte le tome XI de la description géométrique des Alpes par Helbronner, que je n'ai pas acheté mais dont je devrais bien parler un jour) et une visite familiale, je n'ai pas pu me consacrer à l'activité préférée de mes fins de semaine. Je n'ai donc rien à publier ce jour. Mais, pendant ces jours tristes et pluvieux, n'y a-t-il rien de plus réconfortant que de revoir ses photos de vacances ? Alors, allons-y pour quelques images.

A tout seigneur, tout honneur, La Meije, montagne magique, qui est aussi objet de dévotion littéraire. Cette photo, prise le 21 août depuis le tête de la Maye, est une bonne introduction à cette page à laquelle je tiens tant :
http://www.bibliotheque-dauphinoise.com/images_anciennes_meije.html



Autre image, le glacier de La Pilatte et les Bans (photo du 20 août depuis le refuge de la Pilatte).



Là, je n'ai pas de référence bibliographique à apporter. Un jour, il faudra que je développe ce lien difficile à exprimer entre mon attachement (le mot est un peu faible) à ce monde de la montagne et à celui des livres qui s'y rapportent. Si j'ose utiliser ce mot, il y un lien mystique avec cet univers, qui trouve son prolongement dans les livres où de nombreux prédécesseurs ont aussi exprimé leur amour ou leur fascination pour la montagne. J'en profite pour recommander ce livre étonnant, paru en 1938, sur Léon Zwingelstein, qui rejoignit seul et à skis Nice à l'Autriche en 1933. Cet homme, hors du commun, a puisé son amour de la montagne, comme source d'accomplissement de soi après les tranchées de la Grande Guerre, en parcourant l'Oisans alors qu'il était étudiant à Grenoble.


Revenons sur terre, le bibliophile dauphinois sur le terrain (Vallon des Etages).


Pour finir, une acquisition récente, par un lecteur du site qui m'a proposé cet ouvrage. Encore un livre à décrire (J'ai déjà l'édition de 1828 :
http://www.bibliotheque-dauphinoise.com/recherches_antiquites_vienne.html)



En conclusion, un chamois de la vallée du Vénéon (prise par votre serviteur).


2 commentaires:

  1. Ah, la Meije, que de souvenirs.

    Ma traversée s'est arrêtée au début du premier pilier, avant les premières difficulté. Nous faisions des relais d'une longueur, sans point d'assurance intermédiaire, dans ce mauvais terrain facile dans lequel il s'agit surtout d'avancer. Mon guide 15 mètres plus haut, eu une mauvaise inspiration et la prise qu'il choisi se détacha de la paroi.

    J'avoue, pendant les longues secondes que durèrent sa chute de 30 mètres je n'ai pensé, dans un premier temps qu'à éviter les blocs de pierre, puis le guide qui finalement me sont passés à quelques cm sans me toucher. S'en est suivi une forte inquiétude. En effet, le relais était constitué d'une grande sangle positionnée autour d'un bloc lourd, mais branlant et positionné sur une vire en léger dévers. J'ai bien cru que l'ensemble (et surtout moi) allions être emporter dans cette chute vertigineuse.

    Au final,le relais à tenu, la corde aussi et le guide à peu près.

    Eric

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