jeudi 30 avril 2009

Vacances et considérations sur la bibliophilie

Le bibliophile dauphinois part en vacances. Devinez où il va ? Dans le Dauphiné bien sûr. Je vais rejoindre le beau ciel de Briançon. Pour moi-même, mais aussi pour mes lecteurs, j'en donne un avant-goût :


Tentant, n'est-ce pas ? (photo extraite du site http://www.briancon-vauban.com/webcam.html qui publie quotidiennement une photo de Briançon)


Je passerai aussi à Grenoble le jeudi 7 mai, pour faire le tour des librairies. Espérons que j'y découvre quelques trésors bibliophiliques ! Que les libraires grenoblois se préparent, j'arrive !
Je suis aussi prêt à rencontrer quelques lecteurs. N'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail qui se trouve à gauche, dans la rubrique "Me contacter". Il suffit de cliquer sur l'adresse.


Dans une brocante briançonnaise, j'ai acheté une petit ouvrage de 1861 :
L'ami des enfants ou Choix de lectures morales, instructives et amusantes, à l'usage des écoles primaires des deux sexes, des maisons d'éducation et des familles. Deuxième édition, approuvée par plusieurs prélats., par M. Maritan (du Queyras), Inspecteur des Ecoles primaires, Officier d'Académie.
Gap, Delaplace père et fils, Impr.-Libraires, 1861, in-12, IX-140 pp.


C'est un recueil de lectures édifiantes à l'usage des enfants. Un seul texte concerne les Haute-Alpes. Sous le titre
Les Alpes, et précédé d'une courte introduction, il s'agit de la reproduction d'un texte d'Emile Guigues, paru dans L'Illustration, du 10 novembre 1855 sur l'inauguration de la route du Queyras par la vallée du Guil (pp. 107-112), qui a eu lieu le 26 juillet 1855. E. Guigues avait illustré son récit de deux dessins, qui ne sont pas reproduits ici. Le texte se termine par une courte notice géographique sur le Queyras.
Je n'ai pas identifié plus précisément ce M. Maritan, auteur de cet ouvrage, sinon qu'il habitait Embrun en 1861.


J'aime beaucoup ces petits ouvrages populaires, dans une condition modeste. S'agit-il de bibliophilie ? Probablement non dans le sens classique du terme. Et pourtant, en achetant cet ouvrage, en le décrivant, en le conservant, c'est un peu du patrimoine livresque que je préserve. C'est un fragile témoin d'une culture et d'un monde disparus. C'est aussi un témoin d'un art typographique délicat et soigné, malgré la médiocrité de l'ouvrage auquel il s'applique. Vous aurez compris que c'est pour moi une forme de bibliophilie que de rechercher, puis collectionner ces ouvrages.

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