mardi 24 novembre 2009

Salon du régionalisme alpin

Vendredi dernier (20 novembre), comme prévu, j'ai arpenté les allées du 18e Salon du Régionalisme Alpin à Grenoble. Au passage, j'ai aussi couru les quelques libraires grenoblois qui ne sont pas de la partie. Je vous entretiendrai de mes acquisitions au fur et à mesure de mes descriptions.

J'ai aussi profité de l'occasion pour visiter une très belle exposition de photographies :
Couleur Sépia. L'Isère et ses premiers photographes (1840-1880), au Musée de l'Ancien Évêché.


On peut y admirer des vues de l'Isère, des anciennes vues de Grenoble, quelques photographies de montagne, une galerie de portrait et des photographies en relief.

Parmi les portraits, j'ai sélectionné celui d'Aristide Albert (1821-1903), érudit briançonnais dont les ouvrages trônent en bonne place dans ma bibliothèque.


Autre célébrité dauphinoise, Diodore Rahoult, (1819-1874), peintre, illustrateur et graveur


Une de ses œuvres majeurs est le recueil : Poésie en patois du Dauphiné, par Blanc la Goutte, édition de 1864, avec une préface de Georges Sand. Il contient cette belle gravure de la Meije, une des premières qui se dégage des poncifs romantiques de la représentation de la montagne :

Pour finir, cette vue du quai Saint-Laurent à Grenoble, avant les travaux d'urbanisme qui ont fait disparaître les maisons du bords de l'eau.


Je suis d'autant plus sensible à cette représentation du Grenoble disparu que certains de mes ancêtres, les Girard, ont vécu dans ce quartier à cette époque. C'est un peu du monde qu'ils ont connu, aujourd'hui disparu, qui m'est restitué par cette photographie.

2 commentaires:

  1. Cette photo des bords de l'Isère possède non seulement le charme nostalgique des choses disparues, mais c'est aussi une véritable oeuvre d'art.

    Merci Jean Marc, c'est une première pour moi puisque vous me permettez de découvrir les traits de "l'oncle Aristide", le possesseur de ma Pastorale de Janin, dont le neveu avait eu la bonne idée d'indiquer l'origine.

    T

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  2. Pour être plus pécis, la photo est datée de 1858-1859. Elle sort de l'atelier photographique de Victor Muzet et Gustave Margain.

    Même si les bords de l'Isère ont beaucoup changé, il reste au moins, permanent et immémorial, la silhouette du Saint-Eynard qui domine le paysage.

    Jean-Marc

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