C'est sous cette présentation inhabituelle que l'on peut trouver un des beaux ouvrages illustrés d'Henri Ferrand :
Grenoble, capitale des Alpes Françaises, Grenoble, Jules Rey, 1911 (pour plus d'informations, cliquez-ici).
Un des premiers dans le Dauphiné, Henri Ferrand comprit tout le potentiel de la photographie pour assurer la promotion de la région. Avec les éditeurs grenoblois Alexandre Gratier et Jules Rey, il lança une collection de beaux ouvrages illustrés par la photographie, destinés à faire connaître les Alpes dauphinoises. Publiés entre 1899 et 1914, chez Alexandre Gratier et Jules Rey, puis chez Jules Rey seul, ces ouvrages sont surtout remarquables par la beauté des illustrations et la qualité des reproductions, dans une mise en page aérée et vivante. Les textes, souvent bien documentés, se veulent une description imagée du pays, avec quelques éléments d'histoire.
La première série d'ouvrage comprend :
- La Chartreuse (1899)
- Belledonne et les Sept Laux (1901)
- L'Oisans (1903)
- Le Vercors (1904)
Ces quatre ouvrage ont été regroupés en un seul, sous le titre : Les Alpes du Dauphiné.
Puis, il fit paraître :
- D'Aix-les-Bains à la Vanoise (1907), ouvrage qui a été regroupé avec Le Mont-Blanc, de D. Baud-Bovy (1903), sous le titre : Les Alpes de Savoie.
- Le Pays briançonnais (1909)
Enfin, il fit paraître, chez Jules Rey, désormais seul :
- Grenoble, capitale des Alpes françaises (1911)
- Le Mont-Blanc d'aujourd'hui (1912)
- La route des Alpes, françaises du Léman à la mer (1912)
- La Route des Pyrénées françaises, de la Méditerranée à l'Océan (1914)
En règle générale, toutes les photographies sont de Henri Ferrand.
Un exemple de la mise en page, avec cette photographie du contenu et de la présentation de cet ouvrage :
Autre exemple, avec le titre et quelques pages du Pays Briançonnais :
Autre exemple, avec le titre et quelques pages de L'Oisans :
Ces ouvrages se vendaient sous 3 formes :
- Broché : 25 fr.
- Cartonné toile : 30 fr.
- Relié amateur : 35 fr.
(Les prix sont ceux indiqués au 4e de couverture de cet ouvrage, qui présente les ouvrages édités par Jules Rey).
Un exemplaire broché : L'Oisans.
Un exemplaire cartonné toile : Grenoble
Un exemplaire relié amateur : Le Pays Briançonnais.
Pour ceux qui veulent mieux connaître Henri Ferrand, un des pionniers de la découverte des Alpes dauphinoises, j'ai enrichi la page que je lui consacre (cliquez-ici).
Un des premiers dans le Dauphiné, Henri Ferrand comprit tout le potentiel de la photographie pour assurer la promotion de la région. Avec les éditeurs grenoblois Alexandre Gratier et Jules Rey, il lança une collection de beaux ouvrages illustrés par la photographie, destinés à faire connaître les Alpes dauphinoises. Publiés entre 1899 et 1914, chez Alexandre Gratier et Jules Rey, puis chez Jules Rey seul, ces ouvrages sont surtout remarquables par la beauté des illustrations et la qualité des reproductions, dans une mise en page aérée et vivante. Les textes, souvent bien documentés, se veulent une description imagée du pays, avec quelques éléments d'histoire.
La première série d'ouvrage comprend :
- La Chartreuse (1899)
- Belledonne et les Sept Laux (1901)
- L'Oisans (1903)
- Le Vercors (1904)
Ces quatre ouvrage ont été regroupés en un seul, sous le titre : Les Alpes du Dauphiné.
Puis, il fit paraître :
- D'Aix-les-Bains à la Vanoise (1907), ouvrage qui a été regroupé avec Le Mont-Blanc, de D. Baud-Bovy (1903), sous le titre : Les Alpes de Savoie.
- Le Pays briançonnais (1909)
Enfin, il fit paraître, chez Jules Rey, désormais seul :
- Grenoble, capitale des Alpes françaises (1911)
- Le Mont-Blanc d'aujourd'hui (1912)
- La route des Alpes, françaises du Léman à la mer (1912)
- La Route des Pyrénées françaises, de la Méditerranée à l'Océan (1914)
En règle générale, toutes les photographies sont de Henri Ferrand.
Un exemple de la mise en page, avec cette photographie du contenu et de la présentation de cet ouvrage :
Autre exemple, avec le titre et quelques pages du Pays Briançonnais :
Autre exemple, avec le titre et quelques pages de L'Oisans :
Ces ouvrages se vendaient sous 3 formes :
- Broché : 25 fr.
- Cartonné toile : 30 fr.
- Relié amateur : 35 fr.
(Les prix sont ceux indiqués au 4e de couverture de cet ouvrage, qui présente les ouvrages édités par Jules Rey).
Un exemplaire broché : L'Oisans.
Un exemplaire cartonné toile : Grenoble
Un exemplaire relié amateur : Le Pays Briançonnais.
Pour ceux qui veulent mieux connaître Henri Ferrand, un des pionniers de la découverte des Alpes dauphinoises, j'ai enrichi la page que je lui consacre (cliquez-ici).
Bonsoir,
RépondreSupprimerPossédant moi-même quelques ouvrages de Henri Ferrand, ce billet m'a intéressé notamment car je n'avais encore jamais "vu" d'exemplaires cartonnés toile.
En revanche un détail me laisse perplexe. Si j'en crois la quatrième de couverture de mon exemplaire de "Le Mont Blanc d'aujourd'hui", le volume "Les Alpes du Dauphiné" regroupe les deux titres "Grenoble, capitale ..." et "Le Briançonnais", et non les quatres premiers ouvrages comme vous l'indiquez.
Perret ne nous aide pas en ce domaine puisqu'il ne répertorie aucun de ces groupements.
Connaissez-vous la date d'édition de ces versions d'ensemble ?
J'ai un petit catalogue de la librairie Alexandre Gratier et Jules Rey, que je date de fin 1904 ou début 1905 (voir
RépondreSupprimerhttp://www.bibliotheque-dauphinoise.com/catalogue_gratier_rey.html
Il annonce que les quatre titres : Chartreuse, Oisans, Belledonne et Vercors sont regroupés sous le tire "Les Alpes du Dauphiné".(voir un scan sur mon site).
Je retrouve cette même information en 4e de couverture de "Le Pays Briançonnais", paru en 1909.
J'ai déjà vu cette édition regroupée chez un libraire.
En revanche, en 4e de couverture de "Grenoble, capitale des Alpes françaises", paru en 1911, c'est ce titre et "Le pays Briançonnais" qui sont regroupés sous le titre de "Les Alpes du Dauphiné", comme l'indique votre exemplaire "Le Mont-Blanc aujourd'hui".
J'en déduis que la librairie Alexandre Gratier et Jules Rey a vendu sous le même titre "Les Alpes du Dauphiné", deux regroupements d'ouvrages.Comme il s'agissait d'opérations commerciales, j'imagine que cela dépendait des stocks encore disponibles et que cela était une façon d'écouler les invendus.
Preuve, s'il en ait, que la bibliographie est un science difficile.
Jean-Marc
Merci bien pour cette réponse fort bien documentée. Même si la conclusion est surprenante (deux ouvrages différents avec un même titre), elle semble bien en effet s'imposer.
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