En 1887, trois pionniers de la découverte et de l'exploration des Alpes dauphinoises, W. A. B Coolidge, Félix Perrin et Henry Duhamel conjuguent leurs efforts pour publier le premier guide d'excursions et d'ascensions du Haut-Dauphiné (massifs des Ecrins, des Rousses, des Aiguilles d'Arves et autres massifs voisins) : Guide du Haut-Dauphiné.
Ce guide se présente sous une relieur d'éditeur, en toile cirée, avec rabat et pochettes intérieures, qui en faisait un ouvrage facile et pratique à emporter avec soi en excursion. C'est dire la difficulté de trouver des exemplaires en bon état, alors que par nature, ils étaient destinés à affronter l'environnement hostile d'un sac à dos et les manipulations en pleine montagne.
Ce guide est organisé par itinéraires. C'est l'ancêtre des topo-guide actuels. Il contient en particulier une carte, établie par Henry Duhamel, qui précise la topographie et la toponymie des massifs. C'était encore un sujet de discussions et de débats, la connaissance des massifs n'étant pas encore complète.
L'extrait suivant est une illustration de la méthode des auteurs dans la description des itinéraires :
Un des intérêts de cet ouvrage est le nombre et la qualité des références bibliographiques pour tous les itinéraires décrits. Cela doit permettre, le cas échéant, de rassembler les éléments d'une histoire de l'exploration et de la découverte des massifs des Alpes dauphinoises.
Un Supplément est publié en 1890 :
L'exemplaire présenté est l'exemplaire personnel d'un des trois auteurs, Félix Perrin avec son ex-libris.
Avec un tel guide dans la poche, il ne nous reste plus qu'à partir en vacances à l'exploration de ces massifs, suivant les traces de nos glorieux devanciers.
Ce guide se présente sous une relieur d'éditeur, en toile cirée, avec rabat et pochettes intérieures, qui en faisait un ouvrage facile et pratique à emporter avec soi en excursion. C'est dire la difficulté de trouver des exemplaires en bon état, alors que par nature, ils étaient destinés à affronter l'environnement hostile d'un sac à dos et les manipulations en pleine montagne.
Ce guide est organisé par itinéraires. C'est l'ancêtre des topo-guide actuels. Il contient en particulier une carte, établie par Henry Duhamel, qui précise la topographie et la toponymie des massifs. C'était encore un sujet de discussions et de débats, la connaissance des massifs n'étant pas encore complète.
L'extrait suivant est une illustration de la méthode des auteurs dans la description des itinéraires :
Un des intérêts de cet ouvrage est le nombre et la qualité des références bibliographiques pour tous les itinéraires décrits. Cela doit permettre, le cas échéant, de rassembler les éléments d'une histoire de l'exploration et de la découverte des massifs des Alpes dauphinoises.
Un Supplément est publié en 1890 :
L'exemplaire présenté est l'exemplaire personnel d'un des trois auteurs, Félix Perrin avec son ex-libris.
Avec un tel guide dans la poche, il ne nous reste plus qu'à partir en vacances à l'exploration de ces massifs, suivant les traces de nos glorieux devanciers.
4 commentaires:
Whaoou, chapeau ! trouver ce genre d’ouvrage n’est déjà pas facile, le trouver en bon état, rarissisme, mais avoir un unica, l’exemplaire de l’auteur, en bon état, cela n’existe pas dans la vrai vie !!
Ces ouvrages fourmillent toujours d’une mine de détails pittoresques que le temps a rendu précieux. Dans le même style, mais plus au Nord, je possède l’ouvrage « De Lyon à Seyssel. Guide historique et pittoresque du voyageur en Chemin de fer… par un Dauphinois » ( Le Comte de Quinsonas) Lyon, imprimerie de Louis Perrin, 1858, qui me fait regretter l’existence du TGV !!
Textor
Merci pour cet enthousiasme !
Pour être précis, j'ai acheté séparément le Guide et le Supplément. C'est un mélange de chance et de persévérance, ce qui pourrait être la devise du bibliophile, en particulier dauphinois. Tout le monde sait que les Dauphinois sont opiniâtres et qu'ils savent attendre leur heure. Sur ce sujet, voir Stendhal et sa "haute" opinion de l'esprit dauphinois (un conflit paternel mal résolu !).
Jean-Marc
« Les Dauphinois ont généralement une imagination vive, une intelligence prompte, un caractère ardent et irascible…. Ils sont, dans leurs entreprises, actifs, laborieux, patients et même opiniâtres; aptes à toutes choses, propres au commerce, à l'industrie, à la culture des lettres et des arts; ils réussissent plus particulièrement dans l'étude des sciences naturelles…. ». Abel Hugo, 1835, la France Pittoresque.
Je viens d'en retrouver un exemplaire en très bon état, à l'occasion d'un tri des archives de famille...
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