samedi 22 décembre 2012
Un petit "vert" pour finir l'année !
Publié par Jean-Marc Barféty à 18:48:00 0 commentaires
Libellés : Bibliographie dauphinoise, Patois
dimanche 9 décembre 2012
Un nouvel ex-libris dauphinois.
Publié par Jean-Marc Barféty à 17:41:00 4 commentaires
Libellés : Bibliographie dauphinoise, Ex-libris, Illustrateurs
dimanche 25 novembre 2012
Le premier guide touristique de l'Isère ?
Guide pittoresque et historique du voyageur dans le département de l'Isère et les localités circonvoisines.
Grenoble, Ferary, Libraire-Editeur, 1856
Publié par Jean-Marc Barféty à 11:04:00 1 commentaires
Libellés : Bibliographie dauphinoise, Illustrateurs, Montagne
samedi 10 novembre 2012
Le Banc des Officiers, de Jean Faure, 1825 : un exemplaire inattendu
A Miss Blake, de J H Frere qui précise que ce poème qu'il a entendu pour la première fois à Marseille en 1825 et dont il n'a jamais entendu parler depuis, est une des plus jolies choses en langue française.
Publié par Jean-Marc Barféty à 14:34:00 1 commentaires
Libellés : Bibliographie dauphinoise, Hautes-Alpes, Personnalité
samedi 27 octobre 2012
Victor Lagier, libraire à Dijon,... et libraire haut-alpin
- La famille Gauthier, du Noyer en Champsaur, à l'origine de la dynastie des Gauthier-Villars. J'ai prononcé une conférence sur l'histoire de cette famille de libraires : cliquez-ici.
- Dominique Villars, futur botaniste, qui a eu une expérience de colporteur-libraire : cliquez-ici.
- Louis Fantin, un libraire briançonnais, à Paris : cliquez-ici et cliquez-là.
- Les libraires briançonnais qui ont dominé la librairie portugaise, et plus précisément lisboète, à partir du XVIIIe siècle : cliquez-ici.
- Le libraire Carilian-Gœury : cliquez-ici et cliquez-là.
Lagier fut à la librairie dijonnaise, ce que Palliot, Causse et Frantin avaient été à l'imprimerie. C'était un novateur.Il naquit le 22 décembre 1788 à Laulagnier, canton de Saint-Bonnet (Hautes-Alpes), d'humbles laboureurs : le sixième de neuf enfants. A neuf ans, sachant à peu près lire, écrire et compter, on l'envoya garder les chèvres dans un village voisin. Tourmenté du besoin d'apprendre, il mit à profit, pour s'instruire, ses longues heures de solitude, et travailla avec tant d'ardeur qu'à quatorze ans il était à même de diriger une école et de tenir les livres d'un commerçant.La commune de La Balme choisit Victor Lagier pour instituteur, bien qu'il n'eût que 17 ans; mais jugeant bientôt l'enseignement sans avenir, il le quitta, après une année d'exercice, pour se consacrer au commerce des soieries, et signa à Lyon, le 25 avril 1805, un contrat d'apprentissage.Ce n'était pas encore là son idéal. Le goût de Victor Lagier pour les livres s'était développé jusqu'à la passion : il n'y résista plus et abandonna la barre du canut pour la balle du colporteur.Sans ressources (l'apprentissage avait tout épuisé), il emprunta six francs avec lesquels il se procura des almanachs, des contes de fées, et autres spécimens de la librairie populaire d'alors, qu'il revendit avantageusement sur les quais de Lyon. Dur à la fatigue, vivant de rien, après quelques mois de travail, et malgré les douleurs qui le retinrent à l'hôpital, Lagier avait amassé un pécule qui tenta la cupidité d'un confrère, son compatriote et son ami. Abusant de son inexpérience, ce libraire lui vendit un assortiment de livres sans valeur. Lagier, ruiné par ce marché désastreux, se fit successivement écrivain public, manœuvre et moissonneur, pour échapper à la faim.Cependant, les livres l'attiraient de nouveau. A force de courage, de persévérance, de privations, aidé aussi par un homme de bien, Lagier se releva, et reprit avec joie la balle du bizouard. Le sort devait encore se jouer et de sa jeunesse et de sa bonne foi.Certain confrère, alléché par ses économies et frappé de ses aptitudes, lui offrit une association, le mettant en apparence à la tête d'un établissement important. Ce traité, accepté avec transport, obligea bientôt Lagier à payer les dettes cachées de son associé et à remonter encore son rocher. Il ne lui restait, du beau rêve entrevu, qu'une misérable pacotille avec laquelle il arriva à Dijon au mois de mai 1809.Une planche posée sur des tréteaux, au Coin-du-Miroir, et à peine garnie de bouquins, telle fut la première assise de la fortune que Lagier devait édifier. Il quitta bientôt cette boutique en plein vent pour occuper dans la rue Rameau, le portique du Musée, ouvert comme aujourd'hui, et dont il avait compris l'importance pour le commerce de détail.Ces modestes débuts excitèrent pourtant la jalousie des libraires dijonnais. Ils mirent la police aux trousses de Lagier, parce qu'il n'avait point de brevet, tout en lui refusant le certificat d'aptitude nécessaire pour l'obtenir. Ces persécutions l'obligeaient souvent à déplacer son étalage, et même à le transporter dans les villes voisines. Les libraires de Dôle et de Besançon se montrèrent plus généreux et, grâce à leurs attestations favorables, le brevet de libraire de Lagier fut signé le 4 février 1811.[...]Désormais fixé à Dijon, Lagier ajouta à son commerce des "livres modernes et de nouveautés", celui des vieux livres. L'heure était propice, et bientôt le portique du Musée devint un des lieux de réunion des bibliophiles. C'était dans ce passage malsain (Victor Lagier eut le courage de l'habiter pendant plus de vingt ans), que Maret de Charmoy, les deux Baudot, de Mimeure, Amanton, Gabriel Peignot, de Rochefond, Girault, de Meixmoron, Bernard Joliet, ainsi que de nombreux amateurs étrangers, trouvaient les raretés dont ils enrichissaient leurs collections, et sauvaient de la destruction tant de débris précieux du savoir et de l'esprit d'autrefois.[...]Il avait alors une des plus importantes librairies de province. Au commerce de détail, il ajouta, sur une grande échelle, la publication des livres. [...]Dès 1837, Victor Lagier avait remis sa librairie de détail. Il ne quitta définitivement les affaires qu'en 1848, après avoir divisé entre plusieurs éditeurs de Paris et de Dijon, le fardeau de ses nombreuses publications.[...]Victor Lagier mourut en revenant des eaux de Louèche, à Martigny (Valais), le 31 août 1857.
Mes affaires étaient alors en bonne voie. Dans la seule année 1812, je réalisais près de quatre mille francs de bénéfices. Ces succès m'attachèrent davantage à mon commerce, pour lequel l'expédition de Russie commençait pourtant à m'inquiéter. Le besoin d'hommes pouvait aussi amener une nouvelle levée de conscrits et j'avais lieu de craindre d'y être compris.Monsieur Schut, contre la maison duquel j'avais fait mon premier déballage à Dijon et qui m'était resté attaché, me conseilla de quitter le célibat pour différer au moins mon appel et me proposa un parti très honorable. Il chargea de me faire agréer, et dans l'automne de cette année, il négocia mon mariage avec mademoiselle Thérèse Mélanie Gresely, fille aînée de madame Anne Marie Gresely, veuve de monsieur André Gresely, maîtresse de verrerie à Spoix, commune du département de l'Aube. Monsieur Schut s'approvisionnait à cette verrerie; il avait la confiance de la maison et la méritait. On s'en rapporta donc à lui de part et d'autre et, après quelques entrevues, ma demande fut accueillie.
Publié par Jean-Marc Barféty à 09:03:00 4 commentaires
Libellés : Hautes-Alpes, Histoire du livre, Personnalité
samedi 20 octobre 2012
Alpes fleuries, Gap, 1898
Publié par Jean-Marc Barféty à 11:57:00 0 commentaires
Libellés : Bibliophilie, Hautes-Alpes, Illustrateurs