dimanche 18 décembre 2016
La première ascension de la Barre des Ecrins
Publié par Jean-Marc Barféty à 20:58:00 0 commentaires
Libellés : Bibliographie dauphinoise, Montagne
dimanche 11 décembre 2016
Deux autres agendas P.L.M.
Publié par Jean-Marc Barféty à 22:20:00 0 commentaires
Libellés : Ephemera, Hautes-Alpes, Illustrateurs, La Meije
mardi 6 décembre 2016
La première description du massif des Écrins... en 1793.
Dans ce message, je veux surtout mettre en exergue ce qu'il apporte à l'histoire de la connaissance du massif.
Dans cette page qui décrit les différentes rivières de la vallée du Vénéon :
on lit plus particulièrement :
Cette rivière [le Vénéon] reçoit quelques ruisseaux assez considérables.1. Le ruisseau descendant du pied de la montagne d'Oursine, et coulant le long du vallon de la Pirade.2. Le ruisseau descendant du pied de la montagne de l'Aiguille du midi, par le vallon de Châtelar, et tombant dans la Venéon, au dessous du hameau de la Bérarde.3. Le ruisseau descendant de la pointe haute du Grand glacier, coulant le long du vallon de Selle, et allant tomber dans la Venéon, au dessous du village de Saint Christophe.
C'est la même édition que celle-ci, avec la page de titre modifiée :
Enfin, autre lien avec le Briançonnais, les frères Reycends, premiers éditeurs de ce texte, sont originaires de Monêtier-les-Bains, appartenant à ce vaste réseau des libraires briançonnais dont j'ai déjà parlé. Je n'ai pas fait de recherches particulières sur eux.
Publié par Jean-Marc Barféty à 17:01:00 0 commentaires
Libellés : Bibliographie dauphinoise, Hautes-Alpes, La Meije
mardi 15 novembre 2016
Conférence sur la Meije et ses images
Aujourd'hui, l'image de La Meije est familière à tous les amoureux de l'Oisans. Pourtant, il aura fallu du temps pour qu'elle émerge de l'obscurité qui l'entourait. Alors que depuis le XVIIe siècle, le Mont-Blanc a été largement représenté, il faut attendre les années 1830 pour qu'apparaissent les premières représentations, encore marquées par une vision romantique. C'est ce dévoilement progressif des images de la Meije, mais aussi quelques belles représentations tout au long du XIXe et du début du XXe siècles que je souhaite vous faire découvrir. Vous saurez quand la Meije a été représentée pour la première fois, qui, le premier, en a donné une image fidèle, quand la face sud a été dévoilée, et beaucoup d'autres choses.
Publié par Jean-Marc Barféty à 20:46:00 0 commentaires
dimanche 23 octobre 2016
L'Hospice du Lautaret, par l'abbé Laurent Guétal, 1883
Retournons le tableau :
On constate qu'il y a deux inscriptions au crayon. L'une, très visible :
qu'on lit : "M. Faure, rue Servan 19" et l'autre, plus discrète, en haut à gauche, un chiffre au crayon, de la même écriture :
avec un zoom sur l'item qui m'intéresse, le dernier de la liste :
Et, ici, rappelons le souvenir de ces deux âmes qui ont été appelées à vivre de la même vie, comme artistes, au Rondeau ; l'abbé Guétal, comme peintre, et l'abbé Faure, comme botaniste. Tous deux amis de la belle nature ; tous deux passionnés pour la science qu'ils cultivaient ; tous deux éminents artistes, qui laissent, l'un, des tableaux estimés des plus grands maîtres ; l'autre, une mémoire de savant botaniste, et des collections, qui lui assurent un nom dans cette science si bien faite pour captiver les intelligences amies de la sagesse divine.
Pour compléter ce message, une photo de Saint-Marcel-Eysseric (2e moitié du XIXe siècle), mise en ligne sur le site des Archives des Alpes-de-Haute-Provence (Merci au lecteur du blog qui m'a signalé cette belle photo).
Publié par Jean-Marc Barféty à 10:33:00 12 commentaires
Libellés : Montagne, Personnalité
mardi 11 octobre 2016
Conférence sur la bibliographie briançonnaise
Le texte de présentation :
Les Trésors cachés de la Bibliographie Briançonnaise
Prenons une de nos régions du Dauphiné, le Briançonnais, plongeons-nous dans les presque mille ouvrages qui lui ont été consacré depuis le début du XVIIe siècle jusqu'au milieu du siècle dernier. Dans cette masse impressionnante de plusieurs centaines d'ouvrages, il se cache quelques trésors, quelques “ pépites ”. Qui saurait dire que, dans tel ouvrage au titre improbable, se cache le premier mémoire historique sur le Briançonnais ? Que telle plaquette de souvenirs nous fait revivre une première communion au début du XIXe siècle ? Qu'un sous-préfet de Briançon s'est fait l'ardent défenseur du fouriérisme et de son introduction dans nos Alpes ? Qu'un savant anglais aujourd'hui oublié a, pour la première fois, dessiné nos sommets du Haut-Dauphiné ? Qu'un notable du premier Empire a raconté son séjour forcé dans le Queyras sous la Révolution ? Ce sont ces livres, et quelques autres, que je vous invite à découvrir à travers un parcours guidé parmi ces trois siècles.
Publié par Jean-Marc Barféty à 17:33:00 0 commentaires
Libellés : Bibliographie dauphinoise
vendredi 17 juin 2016
Eloge des biographies de nos auteurs inconnus
- Histoire des sapeurs-pompiers de Grenoble, 1893
- Histoire illustrée de rues de Grenoble, 1893
- La Presse à Grenoble, 1900
- Les Dauphinoises célèbres, 1908
J'en avais parlé à propos de La Presse à Grenoble, paru en 1900, qui est un ouvrage utile sur le foisonnement des journaux à Grenoble aux XVIIIe et XIXe siècles. Je renvoie à la page que je lui ai consacrée : cliquez-ici.
Publié par Jean-Marc Barféty à 09:20:00 0 commentaires
Libellés : Bibliographie dauphinoise, Personnalité
vendredi 10 juin 2016
Hommage à Maurice Pons
Dix-huit mois de pluie ininterrompue, et soudain les oiseaux s'abattent sur le sol, saisis par le gel en plein vol. L'hiver commence, avec ses quarante mois de glace bleue, ses quarante mois de neige. Dans la vallée sans printemps, les villageois s'efforcent de survivre, gorgés d'alcool de lentille, attaqués par la pourriture qui règne sur le pays et qui leur rogne à qui les pieds, à qui les mains, les yeux ou les oreilles ; ils «s'accommodent», ils inventent même des distractions et des fêtes, des règlements, des cérémonies, des religions et des sciences. Et les douaniers veillent.
Pourquoi faut-il que vienne échouer parmi eux Siméon, le poète, rescapé d'un monde plus terrible encore ? Avec ses voyelles et ses consonnes, sans doute espère-t-il inventer d'autres saisons et purifier le monde, découvrir l'amour et la fraternité des hommes. Hélas, il ne réussit qu'à faire éclore une folie d'images, plus nocives en fin de compte que la rigueur des climats.
Maurice Pons a poussé jusqu'aux limites du supportable les sortilèges d'un réalisme fantastique. Mais par la beauté de sa vision et de sa langue, par l'humour extravagant qui baigne son livre, il réussit à communiquer à son lecteur, presque malgré lui, une sorte de malaise émerveillé.
Mon père, Émile Pons, était par sa mère originaire de Névache, petite commune des Hautes-Alpes, perdue au fond d'une vallée glaciaire. C'est à l'école de Ville-Haute, à la fin du siècle dernier, qu'il apprit à lire et à écrire, passa son certificat d'études, obtint une bourse pour le lycée de Gap.
Au lycée de Gap, il remporta le premier prix de discours latin au Concours général et son baccalauréat avec mention « Très bien ». C'était quelque chose à l'époque ! Mon père nous racontait quelquefois son retour triomphal dans la haute vallée de Névache, qui accueillait son premier bachelier, et il nous parlait avec ferveur du beau roman d'Albert Marchon, Le Bachelier sans vergogne, publié en 1925, qu'il avait lu à l'époque et qu'il a toujours gardé.
Des chemins de fer, je ne connaissais alors que les wagons en bois du réseau Alsace-Lorraine et les troisièmes classes du P.L.M., qui chaque année nous emmenait pour les grandes vacances familiales, de Strasbourg à Briançon et de Briançon à Strasbourg. Ce voyage durait deux jours et une nuit ou un jour et deux nuits. Il fallait changer trois fois, avec armes et bagages, au milieu de la nuit, à Mulhouse, à Lyon, à Valence. Nous dormions sur les banquettes, les plus petits dans les filets à bagages.
Généalogie de la famille Pons : cliquez-ici.
Publié par Jean-Marc Barféty à 21:03:00 2 commentaires
Libellés : Personnalité
samedi 14 mai 2016
Les maîtres de la Montagne. La Meije et les Écrins, par Ernest Hareux, 1907.
Publié par Jean-Marc Barféty à 11:56:00 1 commentaires
Libellés : Bibliophilie, Hautes-Alpes, Illustrateurs, La Meije, Montagne