Cette semaine, dans la continuité des deux messages précédents, je vais encore vous entretenir d'un écrivain oublié, d'autant plus oublié qu'il a surtout laissé des ouvrages pédagogiques de mathématique et de physique.
Ambroise Faure est né dans les Hautes-Alpes, à Chabottes (comme le père Para du Phanjas) en 1795. Professeur de mathématique et de physique à Gap entre 1826 et 1862, sauf quelques interruptions, il est mort à Aix-en-Provence en 1871.
Cet ouvrage de ma bibliothèque illustrera son travail :
Traité de Statique d'après le Principe des vitesses virtuelles
Paris, Lyon, Librairie classique de Perisse Frères, 1842, in-12 (179 x 101 mm), [6]-80 pp, 8 planches hors-texte
C'est un ouvrage de mécanique, qui est destiné à tous les publics afin "d'en faciliter l'étude, par la manière simple dont j'ai essayé de présenter la Statique".
Tous les exemplaires connus porte la marque de Bachelier à Paris. Il doit s'agir du même exemplaire avec une page de titre différente.
L'exemplaire est joliment relié en demi-basane rose, dos lisse orné de filets dorés
Il porte une signature au revers de la page de faux-titre : "A. Faure" qui est celle d'Ambroise Faure.
Une biographie plus complète de notre mathématicien haut-alpin :
Claude, Christophe, Maurice, Ambroise Faure est né à La Plaine de Chabottes (Hautes-Alpes) le 13 avril 1795. En 1823, il devint professeur de mathématiques et de physique au collège d'Embrun. En 1826, il est nommé au même poste au collège de Gap. Après une interruption de 2 ans entre 1830 et 1832 pour raison politique, il fut simultanément professeur de mathématiques et de physique au collège de Gap et à l'école normale. Il devint principal de l'école normale en 1849. Ayant voulu se porter candidat à la députation, il fut destitué et envoyé au collège de Castelnaudary en 1850. Il ne put revenir à Gap qu'en 1852, d'abord comme secrétaire de l'Académie, puis, de nouveau, en 1853, comme professeur de mathématiques et de physique à l'école normale. Il était bachelier ès-lettres depuis 1833 et bachelier ès-sciences depuis 1839. Mis à la retraite en 1862, il se fixa à Aix-en-Provence où il mourut le 23 mars 1871. En résumé, il fit toute sa carrière comme professeur de mathématique et de physique à Gap entre 1826 et 1862, sauf les quelques interruptions que nous avons citées.
Sa bibliographie contient essentiellement des ouvrages de mathématiques et de physique, dont certains plus particulièrement destinés à l'enseignement. Il a aussi laissé des ouvrages de philosophie et de religion (Mémoire sur la spiritualité de l'âme, Paris, 1828, Théorie de la spiritualité ou Examen approuvé de la nature de la substance pensante, Gap, 1859, etc.). Ses cours ont été publiées. Son ouvrage le plus reconnu est son Essai sur la théorie et l'interprétation des quantités dites imaginaires, Paris Bachelier, 1845.
Ses mémoires ont été publiées par la Société d'Etudes des Hautes-Alpes dans son bulletin des années 2006-2007.
C'est un témoignage intéressant sur la vie dans un village des Alpes entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, dans une famille qui est en train de sortir d'une univers exclusivement agricole, qui était la base de la vie dans cette région, pour entrer dans le "monde des villes", si l'on peut résumer ainsi la trajectoire d'Ambroise Faure. Comme souvent, c'est par l'éducation que se fait ce passage.
Ambroise Faure a fait l'objet d'une Notice biographique par l'abbé Allemand dans le Bulletin de la Société d'Etudes des Hautes-Alpes, 1907, pp 340-389.
Ambroise Faure est né dans les Hautes-Alpes, à Chabottes (comme le père Para du Phanjas) en 1795. Professeur de mathématique et de physique à Gap entre 1826 et 1862, sauf quelques interruptions, il est mort à Aix-en-Provence en 1871.
Cet ouvrage de ma bibliothèque illustrera son travail :
Traité de Statique d'après le Principe des vitesses virtuelles
Paris, Lyon, Librairie classique de Perisse Frères, 1842, in-12 (179 x 101 mm), [6]-80 pp, 8 planches hors-texte
C'est un ouvrage de mécanique, qui est destiné à tous les publics afin "d'en faciliter l'étude, par la manière simple dont j'ai essayé de présenter la Statique".
C'est effectivement beaucoup plus limpide, pour tous ceux qui ont séchés sur leurs exercices de physique !
Au recto de la page de faux titre, apparaît "Typographie de Firmin-Didot frères". Au bas de la dernière page (p. 80), apparaît la mention : "Gap, imprimerie de J. Allier".Tous les exemplaires connus porte la marque de Bachelier à Paris. Il doit s'agir du même exemplaire avec une page de titre différente.
L'exemplaire est joliment relié en demi-basane rose, dos lisse orné de filets dorés
Il porte une signature au revers de la page de faux-titre : "A. Faure" qui est celle d'Ambroise Faure.
Une biographie plus complète de notre mathématicien haut-alpin :
Claude, Christophe, Maurice, Ambroise Faure est né à La Plaine de Chabottes (Hautes-Alpes) le 13 avril 1795. En 1823, il devint professeur de mathématiques et de physique au collège d'Embrun. En 1826, il est nommé au même poste au collège de Gap. Après une interruption de 2 ans entre 1830 et 1832 pour raison politique, il fut simultanément professeur de mathématiques et de physique au collège de Gap et à l'école normale. Il devint principal de l'école normale en 1849. Ayant voulu se porter candidat à la députation, il fut destitué et envoyé au collège de Castelnaudary en 1850. Il ne put revenir à Gap qu'en 1852, d'abord comme secrétaire de l'Académie, puis, de nouveau, en 1853, comme professeur de mathématiques et de physique à l'école normale. Il était bachelier ès-lettres depuis 1833 et bachelier ès-sciences depuis 1839. Mis à la retraite en 1862, il se fixa à Aix-en-Provence où il mourut le 23 mars 1871. En résumé, il fit toute sa carrière comme professeur de mathématique et de physique à Gap entre 1826 et 1862, sauf les quelques interruptions que nous avons citées.
Sa bibliographie contient essentiellement des ouvrages de mathématiques et de physique, dont certains plus particulièrement destinés à l'enseignement. Il a aussi laissé des ouvrages de philosophie et de religion (Mémoire sur la spiritualité de l'âme, Paris, 1828, Théorie de la spiritualité ou Examen approuvé de la nature de la substance pensante, Gap, 1859, etc.). Ses cours ont été publiées. Son ouvrage le plus reconnu est son Essai sur la théorie et l'interprétation des quantités dites imaginaires, Paris Bachelier, 1845.
Ses mémoires ont été publiées par la Société d'Etudes des Hautes-Alpes dans son bulletin des années 2006-2007.
C'est un témoignage intéressant sur la vie dans un village des Alpes entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, dans une famille qui est en train de sortir d'une univers exclusivement agricole, qui était la base de la vie dans cette région, pour entrer dans le "monde des villes", si l'on peut résumer ainsi la trajectoire d'Ambroise Faure. Comme souvent, c'est par l'éducation que se fait ce passage.
Ambroise Faure a fait l'objet d'une Notice biographique par l'abbé Allemand dans le Bulletin de la Société d'Etudes des Hautes-Alpes, 1907, pp 340-389.
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