Tout bibliophile dauphinois devrait avoir un respect particulier pour ce grand homme de la bibliophilie dauphinoise. Je veux parler de Hyacinthe Gariel (1812-1890), conservateur de la Bibliothèque municipale de Grenoble (1848-1882), créateur du fonds dauphinois, qu'il a enrichi avec sa propre collection qu'il légua contre une rente viagère (à l'époque, le conflit d'intérêt ne semblait pas troubler les esprits !). Parmi les 28 180 ouvrages qui la composaient, 11 249 imprimés et 2000 manuscrits ont été versés dans le fonds dauphinois. Pour les stendhaliens, il faut lui rendre hommage pour avoir fait entrer les manuscrits de Stendhal à la BMG.
Pourquoi parler aujourd'hui de Hyacinthe Gariel ? Parce que je viens de décrire une petite plaquette que j'ai acquise dans une vente aux enchères :
Cette Notice biographique et bibliographique est le discours de réception d'Alfred Hardouin à l'Académie delphinale, qui occupait le siège laissé vacant par Hyacinthe Gariel.
Elle est illustrée de deux planches photographiques, dont un beau portrait par Martinotto, de la célèbre famille de photographes grenoblois.
Quel beau visage malicieux ! Et quand on pense que certains imaginent les bibliophiles comme des rats de bibliothèque. Ce robuste vieillard de 77 ans est un sympathique démenti.
Autre démenti, ce beau portrait en jeune homme romantique, par Victor Sappey :
Cela ne me distrait pas de mon objectif. Je travaille actuellement à la description de La Meije et les Ecrins, de Daniel Baud-Bovy, illustré par Ernest Hareux. Une image pour vous donner un avant-goût de ce que je vais publier dans quelques jours.
Pourquoi parler aujourd'hui de Hyacinthe Gariel ? Parce que je viens de décrire une petite plaquette que j'ai acquise dans une vente aux enchères :
Cette Notice biographique et bibliographique est le discours de réception d'Alfred Hardouin à l'Académie delphinale, qui occupait le siège laissé vacant par Hyacinthe Gariel.
Elle est illustrée de deux planches photographiques, dont un beau portrait par Martinotto, de la célèbre famille de photographes grenoblois.
Quel beau visage malicieux ! Et quand on pense que certains imaginent les bibliophiles comme des rats de bibliothèque. Ce robuste vieillard de 77 ans est un sympathique démenti.
Autre démenti, ce beau portrait en jeune homme romantique, par Victor Sappey :
Cela ne me distrait pas de mon objectif. Je travaille actuellement à la description de La Meije et les Ecrins, de Daniel Baud-Bovy, illustré par Ernest Hareux. Une image pour vous donner un avant-goût de ce que je vais publier dans quelques jours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire