J'ai ressorti de ma bibliothèque un petit ouvrage publié en 1829 par Joseph Guérin, médecin avignonnais, administrateur et conservateur du musée Calvet d'Avignon.
Derrière ce titre :
Mesures barométriques, suivies De quelques Observations d'Histoire naturelle et de Physique, faites dans les Alpes françaises, et d'un Précis de la Météorologie d'Avignon, Avignon, 1829.
se cache un livre attachant où, au-delà de la sècheresse du propos, on devine la passion de l'observateur, voire même de l'explorateur, qui n'a pas hésité à parcourir en tous sens les Alpes dauphinoises, entrant au cœur du massif (vallée de la Bérarde, Valgaudemar, Ailefroide, etc), s'approchant des glaciers et dormant même à 2 500 m. d'altitude, comme les futurs alpinistes. L'influence de Saussure, plusieurs fois cité, est sensible. Appliquée au Dauphiné, la démarche scientifique de Joseph Guérin en fait un précurseur des grands explorateurs du Haut-Dauphiné. Il n'a pas hésité à parcourir les montagnes du Dauphiné pour collecter ces informations. Il en retire une observation sur les Alpes du Dauphiné qui sera souvent reprise par la suite : " On ne saurait croire combien il est plus pénible et plus difficile de parcourir nos montagnes que celles de la Suisse et d'une partie de la Savoie. On y trouve que rarement un asile supportable ; et des guides peu exercés s'aventurent quelque fois dans des passages très-dangereux ou impraticables.". Il inclut d'ailleurs dans son ouvrage le récit d'une nuit dans une bergerie à 2 500 m. d'altitude. Joseph Guérin est l'ancêtre de nos premiers alpinistes. On croit déjà lire les commentaires peu amènes des premiers voyageurs anglais sur nos régions.
Cet ouvrage est très rare.
Derrière ce titre :
Mesures barométriques, suivies De quelques Observations d'Histoire naturelle et de Physique, faites dans les Alpes françaises, et d'un Précis de la Météorologie d'Avignon, Avignon, 1829.
se cache un livre attachant où, au-delà de la sècheresse du propos, on devine la passion de l'observateur, voire même de l'explorateur, qui n'a pas hésité à parcourir en tous sens les Alpes dauphinoises, entrant au cœur du massif (vallée de la Bérarde, Valgaudemar, Ailefroide, etc), s'approchant des glaciers et dormant même à 2 500 m. d'altitude, comme les futurs alpinistes. L'influence de Saussure, plusieurs fois cité, est sensible. Appliquée au Dauphiné, la démarche scientifique de Joseph Guérin en fait un précurseur des grands explorateurs du Haut-Dauphiné. Il n'a pas hésité à parcourir les montagnes du Dauphiné pour collecter ces informations. Il en retire une observation sur les Alpes du Dauphiné qui sera souvent reprise par la suite : " On ne saurait croire combien il est plus pénible et plus difficile de parcourir nos montagnes que celles de la Suisse et d'une partie de la Savoie. On y trouve que rarement un asile supportable ; et des guides peu exercés s'aventurent quelque fois dans des passages très-dangereux ou impraticables.". Il inclut d'ailleurs dans son ouvrage le récit d'une nuit dans une bergerie à 2 500 m. d'altitude. Joseph Guérin est l'ancêtre de nos premiers alpinistes. On croit déjà lire les commentaires peu amènes des premiers voyageurs anglais sur nos régions.
Cet ouvrage est très rare.
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